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31 octobre 2015

Dernier jour au Monténégro

Après avoir passé notre dernière nuit au Monténégro, dans ce camping fantôme, nous nous dirigeons vers la vieille ville d'Ulcinj. La saison est finie, tout est fermé et ne pouvons visiter le château et son musée.









Nous reprenons la route après la visite de la ville. Tout au long nous profitons pour faire des arrêts et manger des kakis, des mandarines et des kiwis qui se trouvent sur le bord de la route. Nous achetons également des figues séchées chez un vieux monsieur pour un prix dérisoire.





Dans l'après midi, nous arrivons à la frontière et passons les deux douanes, après avoir reçu un nouveau tampon sur nos passeports. Nous sommes en Albanie.


Nous parcourons quelques kilomètres jusqu'à Muriquan, notre premier village Albanais puis nous nous arrêtons au bord d'un chemin pour consulter la carte. Peu de temps après, une dame arrive, parle avec nous sans la comprendre et nous fait signe de la suivre chez elle à quelques pas de là.
Nous sommes invités par Bedrije et sa famille. Sa nièce Bosanaka parle l'Anglais ce qui nous permet d'échanger avec eux. Nicole et moi, sommes reçus comme un des membres de leur famille, choyés, on nous prépare à manger et nous sommes conviés à rester passer la nuit à la maison.
Que de gentillesse et d'attention à notre égard et quel accueil pour nos premières heures en Albanie.


De gauche à droite, Bedrije, Bosanaka, Zaman, et Nejmijie

30 octobre 2015

Vers la mer

Nous quittons Vesna émus, elle est attachante et tellement gentille. Nicole et moi, décidons de lui laisser une somme d'argent afin qu'elle puisse acheter une paire de chaussures à Lando et lui faire un cadeau pour Noël. Avant de repartir, nous avons pris le soin de prendre son adresse pour lui envoyer les photos souvenirs que nous avons fait avec eux deux.


Notre route continue à monter avant de descendre vers une châtaigneraie puis au village d'Ostros.





Séchage des feuilles de tabac



La châtaigneraie

Nous nous arrêtons prendre des photos et saluons au passage des habitants. Ensuite, il nous faut remonter et gravir un col avant de basculer dans une longue descente jusqu'à un carrefour; cet axe routier relie Ulcinj au bord de mer à la frontière Albanaise. Nous ne savons que faire, aller directement vers la frontière ou visiter Ulcinj et la mer. Après réflexion, nous décidons d'aller au bord de mer puis à Ulcinj visiter la vieille ville. Dans la soirée, nous arrivons à l'entrée de la ville et trouvons dans un camping fermé, un bungalow ouvert où nous passons la nuit.

29 octobre 2015

Conte de fée

Nous quittons la maison et comme convenu, ramenons les clés à Alexander, 8 kms à l’opposé de notre parcours. Nous bavardons encore un long moment avec cet homme aisé, dans les affaires et possédant plusieurs appartements, il a le cœur sur la main, généreux et prêt à rendre service.


Nous repartons de chez lui tard dans la matinée et traversons Podgorica. Jamais nous n'avions auparavant traversé une capitale aussi vite et avec autant de facilité. Nous nous dirigeons à présent vers le lac Shkodar par une plaine d'une trentaine de kilomètre, la seule partie plate du pays. Arrivés à Virpazar nous bifurquons à gauche sur une petite route qui longe le lac.

Le château de Virpazar



Le lac Shkodar

La route commence à monter dans la montagne, l'endroit est beau avec la vue sur le lac, nous pensons pouvoir trouver de l'eau en cours de route mais au fil des kilomètres qui défilent, rien pour nous approvisionner. Contraints de continuer alors que la nuit commence à tomber. Nous roulons à présent avec nos lumières car il fait nuit noire. Nous continuons à grimper sans savoir où s'arrêter car sans eau pas de bivouac possible. Avant que la nuit tombe, nous croisons un cyclo Anglais qui va en sens inverse, il nous dit qu'il n'y a qu'un seul village assez loin d'ici. 

Daniel le cyclo Britannique

Enfin, à force de rouler, vers 19h30 nous apercevons une maison avec de la lumière. Nous appelons, les chiens aboient, une dame sort et nous ouvre le portail. A notre vue, son visage s'illumine, c'est comme si elle nous attendait. Elle parle parfaitement l'Allemand ce qui facilite le contact. De suite elle nous invite à rentrer avec nos affaires et insiste malgré notre refus, elle nous cuisine un repas: du poulet avec des frites et de la salade de choux, nous avons le sentiment de vivre un conte de fée, tellement cette situation parait improbable. Elle habite dans une grande simplicité, pas d'eau courante, uniquement de l'eau de pluie récupéré dans une immense réserve, pas de wc et le premier voisin est loin.
Vesna, qui est Bosniaque, nous raconte sa triste histoire, avec beaucoup d'honneur, elle élève son petit fils Lando de 11 ans depuis sa naissance, car sa mère l'a rejeté et son père l'a abandonné. Nous sommes émus et sans voix. Elle raconte que cet enfant n'a pas de copain, il est isolé là où il habite, et pas accepté par ses camarades de classe car il n'a pas de parents et qu'il vit dans une grande simplicité. Cette femme positive et pleine de joie de vivre nous donne un grande leçon d'humilité.

Vesna et Lando son petit fils
  
Lando en extase devant Frisette et Passpartou

28 octobre 2015

Podgorica

La maison prêtée par Alexander se situe sur l'artère principale à l'entrée de Podgorica, à environ 3 kilomètres du centre ville. Nous profitons de cette journée de repos pour aller visiter cette nouvelle capitale. A peine sortis de la maison, nous interpellons un taxi qui nous déposera au centre ville pour la modique somme de 3 euros. Par la même occasion, nous demandons au chauffeur les centres d'intérêts et lieux à visiter. La capitale ne reflète pas la beauté des paysages et de certains villages que nous venons de traverser au Monténégro. Pas grand chose à voir hormis quelques ruines et le pont suspendu qui enjambe la Morača, ce cours d'eau qui traverse la capitale. C'est tout petit, nous avons vite fait le tour à pied. Une rue piétonne avec des boutiques, donnant sur un pont également réservé aux piétons, un petit centre commercial, des cafés et restaurants, deux parcs, quelques statues, et des immeubles récents. 
Pour le retour, nous reprenons un taxi (2euros) qui nous ramène à notre point de départ.






 La rue piétonne






La place du centre ville


Par après, nous enfourchons Frisette et Passpartou libérés de leurs fardeaux quotidiens, pour aller jusqu'à la villa d'Alexander qui nous attends pour déjeuner. Il nous a préparé une spécialité Monténégrine, une sorte de potée à base de feuille de choux, pomme de terre, carottes, saucisses et quelques morceaux de porc cuits dans un bouillon, c'est délicieux. Peu avant la tombée de la nuit, nous donnons congé à Alexander puis refaisons les huit kilomètres qui nous séparent de notre lieu de couchage. 

  

27 octobre 2015

Vers la capitale

Encore un départ frisquet ce matin, tout est gelé autour de nous lorsque nous quittons notre chalet, notre refuge de cette nuit.
Cette petite route que nous empruntons à présent depuis Matesevo continue à monter régulièrement jusqu'à un premier col. Nous prenons toujours autant de plaisir à gravir ces cols car les paysages sont toujours aussi beaux, on s'en lasse pas, quel régal, cerise sur le gâteau, il n'y pratiquement pas de circulation.






Après le franchissement du premier col, la route redescend vers une petite vallée puis nous entamons la remontée vers le deuxième col de la journée pour enfin commencer la longue descente vers Podgorica, la capitale. 25 kilomètres à se laisser glisser au gré des virages.






A l'entrée de Biocé, nous franchissons le pont de la Moraca, une rivière aux eaux turquoises qui marque la fin de notre descente, et arrivons au carrefour de l'axe principal qui relie la capitale.

La Moraca

Aux abord d'un café, nous profitons de la douceur automnale, assis sur un banc, et faisons une longue pause au soleil avant de continuer notre route.
Vers le milieu de l'après midi, à peine avons nous redémarré que nous sommes interpellés par un monsieur sur son balcon: " hello, come drink coffee". Alexander nous ouvre le portail et nous fait entrer avec Frisette et Passpartou. Il aime et fait du vélo et est admiratif lorsque nous lui racontons notre voyage. D'emblée, il nous propose d'aller dormir dans sa résidence secondaire située à l'entrée de Podgorica soit à 8 kilomètres de chez lui, il prend son vélo pour nous y emmener. En nous quittant, il nous dit que nous pouvons rester plusieurs jours, à notre guise.

 Notre bienfaiteur, Alexander.