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24 décembre 2015

Joyeux Noël



Nous l'avons croisé, cette année le père Noël a troqué son traineau pour vous apporter des cadeaux, à vélo!

Nous souhaitons un Joyeux Noël à tous nos fidèles lecteurs.

19 décembre 2015

Arrivés à destination

Encore une journée qui s'annonce ensoleillée. Nous laissons notre bivouac et enfourchons Frisette et Passpartou; beaucoup de circulation au bord de l'autoroute, cette nuit n'a pas été des plus tranquilles, il fallait composer avec, pas trop le choix lorsque l'on décide de dormir n'importe où. Nous quittons le bord de plage puis retrouvons la SS113,  passons Cinisi puis Terrasini. Sur notre droite, nous voyons les pistes de l'aéroport Falcone e Borsellino, c'est là que nos enfants atterrirons lundi soir. Peu après nous quittons enfin la SS113 que nous empruntons depuis Messine, pour la 187 qui nous conduit enfin à Balestrate. C'est dans ce village que nous avons réservé une location pour passer Noël avec eux, ce sera les retrouvailles après plus de huit mois d'absence.
Nous repérons la maisons que nous occuperons quelques jours, puis allons rechercher un endroit pour dormir. Après accord, nous passons notre nuit dans l'arrière cour d'un restaurant. 
  
Une île non loin de Isola di Femmina.
  

Nous ne pouvons pas traverser ce pays sans vous parler des célèbres tripoteurs que nous croisons un peu partout. Petit véhicule à trois roues souvent utilisés comme petit commerce ambulant sillonnant les quartiers des villes et villages. Une des particularité d'Italie.



Autre symbole qui a marqué une époque l'Italie, le pays des belles carrosseries, la célèbre Topolino, la petite Fiat 500.  

La plage de Balestrate et le golfe de Castellammare.

18 décembre 2015

Passage de Palerme

Nous quittons notre maison d'adoption de cette nuit, après un sommeil réparateur et une nuit au calme pour entrer dans Palerme. Fort heureusement à l'entrée de la ville ce tronçon de route est avec piste cyclable, mais il faut éviter les stationnements sauvages et les chiens errants, nombreux dans le sud de l'Italie et de la Sicile. En passant à côté, nous sommes pris en chasse par trois molosses venus de l'arrière, fort heureusement, ce sont nos sacoches qui sont les victimes de cette attaque, sans conséquence pour elles. Nous passons devant le port puis nous allons vers Mondello puis le cap Gallo afin d'éviter au maximum la ville et sa circulation infernale.
  
Impossible de prendre une photo sans avoir des flots de voitures avec.
  
La place de Mondello, j'ai enfin rencontré ma sirène.

Encore une petite étape, car la route est coincée entre l'autoroute et la mer, pas beaucoup d'endroit où se poser pour la nuit, nous terminons cette journée à Carini, au bord de mer dans un immeuble à l'abandon.

17 décembre 2015

Avant Palerme


Aperçu du camping où nous avons trouvé refuge juste avant la pluie.

Conformément à ce qu'annonçait la météo, il s'est mis à pleuvoir hier vers midi jusqu'à 7 heures ce matin. Nous quittons le camping sous le soleil, mais avec beaucoup de vent, fort heureusement à notre avantage. Cette partie septentrionale de la côte est plate, nous parcourons près de vingt cinq kilomètres dès la première heure de vélo, avec le vent dans le dos, un record. Nous passons successivement les villes de Termini puis Bagheria puis le cap Zafferano.

Ancien Pont



Depuis que nous longeons cette côte du nord de la Sicile, nous voyons régulièrement des tours de guets, sorte de sémaphores. Certaines sont très anciennes et datent du XIIème siècle. Elles furent construites pour prévenir des invasions venant de la mer, à l'époque de la conquête Espagnole, d'après ce que nous avons pu comprendre.
  

Après le cap Zafferano, vue sur la ville de Palerme et le cap Gallo, à l'extrême droite de la photo.
Avant de basculer vers Ficarazzi, nous apercevons un restaurant à l'abandon, l'endroit est propre et parait propice pour un bivouac. On s'y installe. Quelque temps plus tard, arrive un homme qui nous prévient que cet endroit est malsain, c'est un lieu de rencontre de dealer et de drogués. Prévenus, nous plions bagage, il fait presque nuit, nous faisons tout le bord de mer de Ficarazzi sans rien trouver pour s'abriter. Finalement, nous trouvons à la sortie de la ville, dans la campagne peu avant Palerme, alors que nous cherchons un terrain pour planter la tente, une petite maison isolée et ouverte, de quoi nous satisfaire pour cette nuit.

16 décembre 2015

Arrêt avant la pluie

Au réveil ce matin, toujours autant de vent, le ciel est couvert, beaucoup de nuages, et il fait froid. Nous plions rapidement bagages puis déjeunons sans traîner, car la pluie est annoncée. Aujourd'hui, départ matinal avec bonnets et gants longs.


Peu après, notre route grimpe vers San Stefano di Camastra, charmant petit village perché, le temple de la céramique d'art.
Dans le courant de matinée, quelques gouttes de pluie, prémices de ce qui nous attend pour cette journée. Nous évoluons toujours le long de cette côte Sicilienne, sur cette route avec peu de circulation et contemplons ces beaux paysages au fil des jours, sur notre parcours. 




Les fortifications de Cefalù

Notre route monte à nouveau vers Cefalù, ville où nous nous ravitaillons vers la fin de la matinée. Après avoir quitté la ville, le ciel s'assombrit de plus en plus, vite il nous faut trouver un abri. Nous nous dirigeons vers un camping quelques kilomètres après Cefalù. Fort heureusement, il y a le responsable sur place qui allait partir en fermant le portail à clé. Après discussion, nous le dissuadons et sommes autorisés à rester, puis il referme derrière nous ; il reviendra demain matin pour nous ouvrir. A peine abrités, il se met à pleuvoir des cordes, il est midi, fin de cette journée vélo. Nous l'avons échappé belle !

15 décembre 2015

Beau panorama

Hier soir lorsque nous faisons le plein en eau avant notre bivouac, par mégarde Nicole me ferme mal une gourde, résultat, un litre d'eau dans ma sacoche avant droite. Il va falloir tout faire sécher au soleil, heureusement dans cette sacoche il n'y a que la poêle à frire, la bassine pliable, des boites de conserves en réserve ainsi que d'autres objets ne craignant pas l'humidité.
Malgré la pluie annoncée, départ sous un beau soleil. Nous retrouvons la SS113, peu de circulation sur cette axe routier car il y a également en parallèle l'autoroute qui relie Messine à Parme.


Avant de passer le cap di Orlando, une vue sur les îles Éoliennes toutes proches, puis passage par un balcon rocheux de toute beauté, on se régale à rouler le long de cette côte avec ce beau panorama.



Après le Cap di Orlando et la ville du même nom, nous passons San Agata di Militello, c'est toujours le même constat lorsque nous traversons une ville. Il faut être sur ses gardes, et être vigilant car ici c'est une conduite anarchique, chacun se fait son code de la route; on grille les stops et les feux rouges, on démarre devant notre nez, on s'arrête au milieu de la chaussée, on roule à contre sens, on ouvre les portières sans regarder ce qui vient derrière, et surtout, on hésite pas à nous frôler et même à nous coincer. A ce sujet, avec une pointe d'humour, certains conducteurs Italiens seraient de bons barbiers car ils rasent de prêt!


Durant la pause de midi, peu avant Acquedolci, grâce au généreux soleil on peut vider et faire sécher la sacoche encore mouillée, elles sont étanches et pour évacuer humidité de l'intérieur, il faut la retourner et l'exposer au soleil.


L'Italie c'est aussi le pays de la Mortadelle

Après un départ tardif, il faut déjà penser à trouver un bivouac, nous roulons jusqu'à Marina di Caronia sans rien trouver, nous demandons à un habitant qui, hésitant, nous propose malgré tout un endroit couvert mais en plein vent, il dispose pourtant de pas mal de place mieux abritée. Nous savons nous contenter de peu, cela fait partie de l'aventure.

14 décembre 2015

Milazzo

Ce matin, nous quittons notre hôtel gratis puis allons faire une petite visite dans Milazzo avant de reprendre notre route en direction de Palerme. En passant devant le port pour l'embarcation vers les iles Eoliennes, nous avons un pincement au cœur, nous n'irons pas sur l'Ile de Stromboli, monter le volcan. En retard de deux jours à cause du mauvais temps, de plus il n'est pas annoncé beau pour les prochains jours, donc pas trop de regret à avoir. Nous reviendrons le visiter après notre tour du monde, en compagnie de nos petits enfants. Nous longeons le port et le rivage, des étales de pêche de cette nuit ainsi que les bateaux alignés tout le long à Milazzo.

Milazzo
  
Il est fier de nous exhiber sa pêche
  
Tout au long, des petites embarcations
  
Sanctuaire Santa Maria Del Tindari
  
Le golfe di Patti, au fond Milazzo
  

Nous sortons de la ville, retrouvons la SS113 puis arrivons à Falcone; là, notre route commence à grimper, cinq kilomètres de montée jusqu'à Furnari où l'on aperçoit en haut sur un rocher, le sanctuaire Santa Maria puis sur notre droite, en contre bas le golfe di Patti et au fond, la ville de Milazzo. Descente vers le cap Calava puis direction Goisa Mare. Dans cette petite station balnéaire, nous trouvons sous une grande tonnelle d'un restaurant du bord de mer, un abri pour passer la nuit.


Reportage de la journaliste Alessia



di ALessia Schiavone

La storia di Nicole e Renaud, i due pensionati che girano il mondo in bicicletta
SANNICANDRO DI BARI - Vi abbiamo raccontato dei ragazzi che hanno fatto il giro del mondo su un vecchio camper anni 70, di chi ha percorso l'Europa in autostop, dei giovani che sono soliti navigare a bordo di un'auto imbottita di polistirolo e della fumettista che ha attraversato lo Stivale a piedi accompagnata da un asino.Notizia pubblicata sul portale barinedita.it e di sua proprietà.

I francesi Nicole e Renaud invece, a questi mezzi di trasporto insoliti e decisamente stravaganti, hanno preferito la tradizionalissima bicicletta. Solo che qui non si tratta di temerari ventenni dalle mille energie, ma di una coppia di pensionati, che una volta smesso di lavorare hanno pensato bene di  salire in sella e cominciare a pedalare per chilometri e chilometri.Notizia pubblicata sul portale barinedita.it e di sua proprietà.

Partiti dal Sud della Francia lo scorso 12 aprile, da allora non si sono più fermati. Lui 60 anni, lei 53, hanno percorso in soli otto mesi praticamente tutta l'Europa (più di venti i Paesi visitati) e ora, come se non bastasse, dopo aver girato per circa 14mila chilometri, sono pronti per calpestare anche gli altri quattro continenti per un viaggio che durerà 4 anni.Notizia pubblicata sul portale barinedita.it e di sua proprietà.

Abbiamo scoperto del loro audace progetto sabato scorso, quando per le strade di Sannicandro di Bari sono state intraviste le loro sagome colorate che zigzagavano tra le auto a bordo delle due ruote. Ad attirare la nostra attenzione, una bandiera francese sul retro della bicicletta della donna e un cartello con su scritto "Nicole and Renaud around the world" sotto i fanali posteriori della bici del marito. (Vedi foto galleria)

«Alla base di questo viaggio c’è innanzitutto la nostra passione smodata per il ciclismo», ci ha confessato Renaud. I due infatti praticano questo sport da anni, oltre a essere stati entrambi istruttori sportivi della Federazione francese del ciclismo. «E poi – aggiunge Nicole – ora che siamo in pensione vogliamo goderci i frutti di una vita di lavoro. Non ci basta restare seduti sulle nostre poltrone di fronte a un televisore, ma vogliamo viaggiare in piena libertà, nel tentativo di conoscere culture e volti nuovi, con il desiderio di scrivere un nuovo capitolo della nostra vita».Notizia pubblicata sul portale barinedita.it e di sua proprietà.


E quindi dopo aver attraversato l’Europa settentrionale, fino a Capo Nord, i due sono scesi per la parte centrale del vecchio continente, hanno pedalato per i Balcani e sono arrivati in Albania, per poi approdare sulla costa pugliese il 24 novembre. Fatta una breve sosta a Bari e a Modugno, si sono poi rimessi in marcia diretti a Matera. L'ultima tappa italiana sarà la Sicilia dove trascorreranno le vacanze natalizie insieme con i figli che li raggiungeranno dalla Francia. Il tutto a bordo delle loro inseparabili compagne di viaggio "Frisette e Passpartou", il nome che Nicole e Renaud hanno dato alle loro biciclette.Notizia pubblicata sul portale barinedita.it e di sua proprietà.

Chiaramente per affrontare un’avventura del genere bisogna essere preparati. Non a caso ci sono sei borse rosse che sovrastano le ruote della bicicletta di Nicole e altre sei azzurre caricate su quella di Renaud. «Nei nostri bagagli c'è tutto l'indispensabile per affrontare un giro in bicicletta che si prevede possa durare anni- spiega il ciclista-. Ci sono mappe e bussola, computer, macchina fotografica, telefoni, utensili da cucina, vestiario sportivo, dizionario multilingua e medicinali per ogni evenienza». Per la notte i due si arrangiano come possono: in albergo, ospitati dalla gente incontrata lungo il percorso e se il tempo lo permette anche all'aria aperta con tenda e sacchi a pelo.Notizia pubblicata sul portale barinedita.it e di sua proprietà.

Sul loro blog, creato appositamente per il progetto, c'è una sorta di diario di viaggio che racconta, giorno per giorno, la loro avventura e aggiorna in tempo reale i lettori sui loro spostamenti, con fotografie e video. Hanno perfino tracciato su una mappa il loro percorso ideale: corre lungo l'Europa, passa attraverso l'Asia, si spinge fino in Oceania per poi tagliare le Americhe e giungere sino in Africa. Chissà se arrivati a destinazione avranno finalmente voglia di fermarsi, almeno per un po’.Notizia pubblicata sul portale barinedita.it e di sua proprietà.
(Vedi galleria fotografica)

Qui il blog Nicole e Renaud.


Traduction Google:

SANNICANDRO DI BARI-nous vous avons parlé des gars qui ont été dans le monde entier sur un vieux ans campeur 70, qui a voyagé l'Europe en auto-stop, les jeunes gens qui sont habitués à naviguer dans une voiture avec du polystyrène et du caricaturiste qui a traversé sa botte à pied accompagné d'un âne en peluche. Actualités publiées sur le site Internet barinedita.it et ses propriétés.

Le Français Nicole Renaud au lieu de cela, ces transports insolites et carrément extravagantes, ils préféraient la bicyclette très traditionnelle. Sauf qu'ici, il n'est pas téméraire dans la vingtaine avec beaucoup d'énergies, mais d'un couple de retraités, qui une fois a cessé de fonctionner, ont jugé bon de monter sur le vélo et commencer à pédaler sur des kilomètres. Actualités publiées sur le site Internet barinedita.it et ses propriétés.

Parties du sud de la France, dernière le 12 avril, depuis puis n'ont pas été arrêtés. Il est de 60 ans vieux, elle a 53, est venus en seulement huit mois, pratiquement toute l'Europe (plus de vingt pays visités) et maintenant, comme si ce n'était pas assez, après les tournées pour environ 14 000 kilomètres, est prêts à marcher sur les quatre autres continents pour un voyage qui durera 4 ans. Actualités publiées sur le site Internet barinedita.it et ses propriétés.

Nous avons découvert leur projet audacieux samedi dernier, alors que les rues de Crewe étaient entrevu leurs silhouettes colorées qui en zigzag entre les voitures à deux roues. Afin d'attirer notre attention, un Français du pavillon à l'arrière du vélo de la femme et un panneau qui dit « Nicole et Renaud » partout dans le monde "sous les feux de vélo de son mari. (Voir Photothèque)

« Derrière ce voyage tout d'abord il y a notre passion pour le cyclisme, » a avoué Renaud. Les deux en effet pratiquent ce sport pendant des années, en plus d'être tous deux moniteurs de sports de la Fédération Français de cyclisme. « Et puis, ajoute Nicole – maintenant que nous sommes à la retraite nous voulons jouir des fruits de toute une vie de travail. Pas assez pour nous asseoir sur nos fauteuils devant une télévision définie, mais nous voulons voyager librement dans un effort pour en savoir plus sur les cultures et de nouveaux visages, avec le désir d'écrire un nouveau chapitre de notre vie. » Actualités publiées sur le site Internet barinedita.it et ses propriétés.

13 décembre 2015

Hôtel gratis

Enfin le soleil est de retour ce matin, petit déjeuner face à la mer, nous prenons notre temps avant de reprendre la route. A la sortie de Torre Faro, nous empruntons la SS 113, cette route longe tout le littoral Nord de la Sicile jusqu'à Palerme. Volontairement, nous restons sur la côte pour bénéficier d'un climat relativement doux.



Ce dimanche matin les cyclos Siciliens sont de sortie, nous en croisons beaucoup tout le long de la matinée, ils nous saluent cordialement, d'autres qui nous rattrapent, n'hésitent pas à entamer la conversation lorsqu'ils arrivent à notre hauteur, ils sont vraiment sympathiques, ce sont nos premiers contacts avec les Siciliens.
Dans le milieu de l'après midi, il faut déjà songer à chercher un bivouac, mais il faut continuer pour passer une zone industrielle suivie d'une raffinerie d'essence ainsi qu'un port pétrolier, avant l'entrée de Milazzo.
A l'entrée de la ville, un grand parc, le portail est ouvert, nous entrons. A l’intérieur un complexe hôtelier à l'abandon. Comme à notre habitude, on va faire l'indien. Une porte de service est ouverte. Dans un couloir des chambres meublées, tout est intact, pas d'eau ni d'électricité. Qu'à cela ne tienne, nous avons notre réserve d'eau et de quoi nous éclairer.


Nous nous installons dans l'une des chambres, pour la première fois, nous dormons dans un hôtel sans payer, on ne va pas s'en priver.

12 décembre 2015

La Sicile

Comme nous le rappelait Françoise, une fidèle lectrice du blog, aujourd'hui cela fait huit mois que nous sommes sur la route, et pour marquer cette date, nous quittons le continent pour la Sicile. Au départ ce matin, il fait plus doux que hier, le ciel est nuageux mais pas de pluie annoncée. Nous évoluons toujours sur la SS18, passons par Scilla et visitons le château Ruffo avant d'arriver à Villa San Giovani, où nous prenons la direction du port pour embarquer vers la Sicile. Après s’être acquittés de nos billets, nous nous engouffrons dans le bateau pour la traversée du détroit de Messine.


Le château Ruffo


Un quart d'heure plus tard nous foulons le sol Sicilien.


A la sortie du bateau

En sortant du port de Messine, nous prenons la piste cyclable; elle longe le littoral, bien agréable et facile pour quitter la ville. Nous roulons jusqu'à Torre Faro, la pointe la plus au Nord Est de l’île. Tout au long de cette petite route, des petites embarcations de pêche et des étales de poissons, cette ambiance est pittoresque. Il est déjà l'heure de chercher un endroit pour nous abriter car la nuit arrive vite en cette période de l'année. Beaucoup de maisons de vacances, toutes sont closes.

Nous trouvons refuge sous un grand chapiteau d'un restaurant du bord de mer.

11 décembre 2015

La côte Sicilienne en vue

Après la pluie battante de cette nuit, réveil en sursaut, les éléments se sont déchainés, un violent orage s'est abattu dans la région, en peu de temps tout était recouvert d'une couche de grêle.

Ce matin on voit encore quelques tas éparses de grêle.

En quittant nos duvets, nous constatons que la température a considérablement chuté, il fait froid aujourd'hui. On s'habille plus chaudement que les autres matins. Le ciel est gris, pas de soleil, et il souffle un vent froid.  Nous passons Palmi puis grimpons un col avant de basculer dans la descente vers Bagnara Calabra. Là haut, nous apercevons au loin le Stromboli, les premières côtes Siciliennes et en contre-bas la ville de Bagnara Calabra. le ciel étant de plus en plus menaçant, nous décidons d'arrêter notre journée vélo dans cette ville. 


Au milieu de la mer se dresse le Stromboli

En contre-bas, Bagnara Calabra

 
 Les côtes de la Sicile 
  
 Les cendres de la dernière éruption de l'Etna jonchent la ville.



Article de presse italienne

Article d'Alba, journaliste italienne, rencontrée précédemment.
Version (presque) française par Google Traduction en dessous.


Errare è umano, pedalare… anche! 
Dalla Francia all’Africa, passando per… Pisticci Scalo.

“Volevamo scoprire le meraviglie del mondo, così abbiamo preso la bici ed abbiamo iniziato il nostro viaggio”. Pisticci Scalo, sono le h10 di un anonimo 30 novembre. Il vento scalfisce ma non taglia, il sole illumina ed ha smesso da tempo di riscaldare. In una piazzola, tra 2 bici ed un fornellino da campo, una bandiera francese si lascia avvolgere e scompigliare dall’aria.

Incuriosita, mi trovo nel bel mezzo di una colazione minimalista e non più di un bagaglio, che racchiude quell’essenziale mai così invisibile agli occhi. Sono Renaud e Nicole, una cinquantina d’anni a testa per una comune nazionalità, che sa di fonduta quanto di Tour Eiffel, di Bastiglia ed “r moscia”.

Mi raccontano, in inglese, storie di curve e sudore, pioggia e pazienza per infiniti quanto emozionanti chilometri e tappe, tutte da raccontare.  Partono da Cuers (Sud della Francia) ad aprile del 2015, muniti di quel tutto che possa entrare in una sacca da trasporto, quella che per i ciclisti è un ibrido tra la borsa di Mary Poppins e l’armamentario di Messner, per intenderci. Buone gambe e forte l’ostinazione, raccontano di voler raggiungere l’Africa entro 4 anni. Alla domanda: “Perché questo viaggio?”, rispondono con semplicità: “Volevamo scoprire il mondo e le sue bellezze, il suo mosaico di volti e voci”.

Mangiano per strada, dormono in un hotel che di stelle ne offre 5, sì, 5 milioni, come quelle gentilmente offerte dalla volta celeste. Talvolta trovano ospitalità da parte di gente di buon cuore, altre ricorrono ad una tenda, che ancora ti chiedi da dove possa esser uscita. E la cerchi tra manubrio e pedali, finché non smetti di porti domande.

Felici, positivi e ottimisti, viaggiano, baciati dal sole o bagnati dalla rugiada. Scelgono strade secondarie – mi dicono – per non incappare in eventuali pericoli. “Avete paura? – domando. “Così come temiamo le punture di zanzara!”. Tante le pedalate di distanza dalla Parigi del 13 novembre. Un pensiero per i vostri connazionali? “Quel giorno eravamo a Durazzo. Io non ho una religione – dice Renaud – ma comunque sia, credo che il fondamentalismo sia il reale male di ogni religione”.

Prossima tappa? La Sicilia. Ultima? Africa del Nord, in quel 2019 tanto caro a Matera.

Mi lasciano, con un abbraccio ed un indirizzo: quello del loro blog, attraverso il quale seguire e sostenere il loro percorso (elasser travellers). Li lascio, con l’augurio di un buon vento e l’orgoglio di poter raccontare questa storia, la loro storia.

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L'erreur est humaine, à pédaler ... aussi!
 De la France à l'Afrique, en passant par ... Pisticci Scalo.

«Nous voulions découvrir les merveilles du monde, nous avons donc pris la moto et nous avons commencé notre voyage." Pisticci Scalo, sont h10 d'un anonyme 30 Novembre.Le vent rayures, mais ne coupe pas, le soleil brille et il a depuis longtemps cessé d'être chauffé. Dans un pas entre deux vélos et un réchaud de camping, un drapeau français se enveloppe et le gâchis de l'air.

Intrigué, je suis au milieu d'un petit déjeuner minimaliste et non plus d'un sac, qui soutient que essentielle que jamais invisible à l'œil. Renaud et Nicole sont, cinquante ans chacun pour une nationalité commune, qui sait ce fondue de la Tour Eiffel, de la Bastille et "R terne."

Ils me disent, en anglais, des histoires de courbes et de la sueur, la pluie et une patience infinie pour ce kilomètres passionnants et les stades, tous à raconter. Commencez à Cuers (Sud de la France) en Avril 2015, équipée avec tout ce que vous pouvez entrer dans un sac de transport, l'un pour les cyclistes est un hybride entre le sac de Mary Poppins et l'attirail de Messner, pour ainsi dire. De bonnes jambes et une forte obstination, disent vouloir atteindre l'Afrique dans les quatre ans. A la question: «Pourquoi ce voyage", répondre simplement: «Nous voulions découvrir le monde et sa beauté, sa mosaïque de visages et des voix."

Ils mangent dans la rue, dormant dans un hôtel 5 étoiles qui offre, oui, 5,000,000, tels que ceux offerts par les cieux bienveillants. Parfois, sont accueillis par des personnes de bon coeur, d'autres ont recours à une tente, qui encore vous vous demandez d'où elle peut être sortie. Et les cercles entre guidon et pédales, jusqu'à ce qu'ils cessent de poser des questions.

Heureux, positif et optimiste, Voyage, embrassée par le soleil et humide de la rosée. Choisissez routes - ils me disent - de ne pas courir dans tout danger. "Avez-vous peur? - Wonder. «Tout comme nous craignons les piqûres de moustiques." Donc, de nombreux manèges loin de Paris le 13 Novembre.Une pensée pour vos compatriotes? "Ce jour-là nous étions à Durres. Je ne ai pas une religion - dit Renaud - mais de toute façon, je pense que l'intégrisme est le vrai mal de toute religion ".

Prochain arrêt? Sicile. Durer? Afrique du Nord, en 2019 qui est si chère à Matera.

Ils me laissent un câlin et une adresse: celle de leur blog, à travers lequel suivre et soutenir leur chemin (de voyageurs elasser). Je pars avec l'espoir d'un bon vent et la fierté d'être en mesure de raconter cette histoire, leur histoire.

10 décembre 2015

La pluie est arrivée

Depuis hier soir, après s'être installés au chaud et au sec dans l'appartement mis gracieusement à notre disposition, il a commencé à pleuvoir et ce sans discontinue durant toute la nuit.
Vers le milieu de la matinée, nous profitons d'une petite accalmie pour lever le camp en espérant que l'épisode pluvieux soit derrière nous.
Nous n'irons pas bien loin car dès le retour sur la SS 18 nous trouvons enfin un bar restaurant avec de la wifi. Nous mettons le blog à jour après avoir donné de nos nouvelles à nos enfants. Nous mangeons sur place des paninis avant de reprendre notre route, mais peu après cette reprise, il recommence à pleuvoir. Nous trouvons refuge dans un chantier en construction, avant que des trombes d'eaux ne s'abattent sur la chaussée. Pas question de continuer avec ces conditions météo. Dans la soirée, nous établissons notre couchage sur des panneaux de coffrages.

9 décembre 2015

La pluie est annoncée



Ce matin, nous faisons connaissance d' Antolino, le propriétaire des lieux. Un homme simple et fort sympathique. Il nous allume le poêle à bois puis s 'empresse de nous faire un café. Nous bavardons un bon moment avec lui, en essayant de comprendre un maximum de sa conversation. Antolino a travaillé par le passé en Suisse et nous dit qu'il aime beaucoup la France, d’ailleurs comme beaucoup d'autres Italiens rencontrés. Avant de le quitter, il nous répète à plusieurs reprises que nous pouvons revenir chez lui quand on veut.
Nous enfourchons Frisette et Passpartou, le ciel est couvert mais Antolino nous rassure, il n'y aura pas de pluie aujourd'hui.


Notre route nous conduit à Joppolo par une descente puis une grosse côte pour arriver à Nicotera.
Malgré notre attention, pas un café ni une station d'essence sur notre route avec de la wi-fi, nous avons du mal à trouver une connexion.
Après Nicoreta, grande descente sur Rosano, ville ou nous retrouvons la SS18, quittée il y quelques jours de cela.



Tout au long de cette route des orangers des mandariniers et même quelques bananiers garnis de régimes.

Nous prenons ensuite la direction de San Ferdinando et longeons un port avec un terminal à conteneurs. A la fin du port, retour sur la SS18 pour entrer à Giola Tauro, ville que nous traversons en milieu d'après midi. Il nous faut trouver un endroit pour ce soir, pas question de rester sur cet axe routier, nous bifurquons à droite vers Lido Di Palmi, petite station balnéaire. Nous nous dirigeons vers un camping, voyons le responsable et lui expliquons que nous cherchons un endroit pour la nuit ; il nous ouvre une de ses locations de vacances, nous met le courant et nous invite à nous y installer gracieusement. Quelle aubaine!


Nous passons une agréable fin de journée entourés de mandariniers, grâce au geste généreux de ce monsieur.